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Juin 2025 - nouvelles de l’asso

  • 100pour1-clisson
  • 17 juil.
  • 3 min de lecture

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Il y a longtemps, trop longtemps peut-être que nous n’avons pas communiqué de nouvelles et nous tenons à garder le lien avec vous qui soutenez concrètement notre activité.


L’équipe collégiale composée de 9 membres s’occupe de la gestion comptable, de la recherche de ressources et de l’accompagnement des trois familles hébergées.


Gestion des comptes et des ressources


Monique et Chantal gèrent la comptabilité et la liste des adhérents et donateurs.

Actuellement, en moyenne, par famille, 68 personnes cotisent tous les mois ce qui fait environ 1200 euros pour les trois.


Des dons ponctuels complètent ces revenus.


Quelques compléments de ressources

  • un vide-dressing a été organisé au village vacances Henri IV au bénéfice de 100 pour 1 Clisson,

  • Harmonie Mutuelle nous accorde une aide de 1000 €,

  • La mairie de Clisson donne cette année une subvention de 300 €,

  • La cantine du lundi à Cugand partage une part des ses bénéfices avec notre association.


Pour les trois logements, nous sommes confrontés à une hausse importante des charges, due à l’augmentation du prix de l’électricité.


Nous avons eu la mauvaise surprise de recevoir une taxe d’habitation de 650 € pour la maison de Boussay. L’année précédente nous avions reçu cette taxe pour le logement de Clisson et nous avions réussi à obtenir l’exonération, mais cette fois ci, nous nous heurtons à un refus catégorique. Nous étudions cette question pour les trois logements avec quelques pistes pour anticiper à l’avenir.


Tous les mois c’est 2 300 € qui sortent pour les loyers et les charges. Nous avons un peu de réserve pour assurer les mois à venir mais le souci demeure pour l’avenir à court terme.


Les dons qui nous ont permis de faire face aux dépenses jusqu’à présent ne se sont pas répétés et nous réalisons que nos moyens sont insuffisants. Nous devons assurer trois loyers, nous ne sommes pas dans la situation de 100 pour 1, mais 68 pour 3. Quand les deuxième et troisième familles se sont trouvées à la rue, nous avions les ressources et pensions que la situation évoluerait de leur côté et du nôtre. Mais la situation politique se durcit et les familles restent, sans papier et à charge. Nous les informons et cherchons d’autres solutions avec elles.


Accompagnement des familles


Chaque famille est accompagnée par au moins deux membres de la collégiale.



La famille albanaise hébergée à Clisson dans un petit logement de 40 m² arrive à plus de cinq ans de résidence en France et pourrait espérer des titres de séjour. Actuellement il faut sept ans avant d’être régularisé. Le fils aîné en pâtit depuis ses 18 ans. Après un CAP de coiffeur, il n’a pas pu continuer vers un bac pro, ne pouvant faire des stages rémunérés. Il a pu, grâce à un appui particulier, s’inscrire pour un deuxième CAP en maçonnerie, au lycée Aimé Césaire de Clisson.


La mère travaille en CESU comme femme de ménage. Elle a assuré aussi une aide à une personne âgée qui appréciait beaucoup ses services, jusqu’au décès de cette femme. Elle essaie de compenser ce manque à gagner par quelques ménages supplémentaires.


Le père, maçon depuis toujours, travaillait sans être déclaré mais il souffre d’un grave problème à la jambe et ne peut plus porter les sacs de ciment. Il a trouvé un peu de travail dans les vignes. Il a été examiné par un médecin de l’OFFI . Nous attendons les conclusions : une éventuelle reconnaissance de handicap pourrait influer sur l’accord d’un titre de séjour.


Vue la petitesse du logement, l’aîné loge dans une chambre prêtée par des voisins.



À Boussay, la maison est grande, la famille géorgienne a la place et se prépare même à accueillir un troisième enfant au mois d’août. Le père effectue différents travaux dans le bâtiment, l’aménagement ou la vigne et se montre habile artisan, mais sans déclaration officielle. La mère fait quelques ménages. Les enfants sont bien intégrés à l’école.



La famille géorgienne de Cugand traverse une situation familiale compliquée, qui mobilise beaucoup de temps et d’énergie de la part des accompagnateurs. Suite à des violences, le père n’est plus présent au domicile. C’est une situation qui a fortement traumatisé la mère et les deux jeunes enfants. Les enfants sont perturbés, et cela se ressent à la maison comme à l’école. Nous travaillons à ce qu’un accompagnement social et psychologique soit mit en place.


De plus, tout cela engendre pour la famille des difficultés financières importantes.




Des inquiétudes pèsent donc pour assurer les loyers à moyen terme, pour faire face aux problèmes administratifs, familiaux, pour supporter une situation qui n’offre pas de perspectives concrètes vers la régularisation, l’autorisation de travailler, le statut légal.

Pourtant l’équipe ne se décourage pas et continue de les accompagner vers plus d’autonomie. Nous sommes contents de voir les enfants évoluer, s’intégrer.


Merci pour votre précieux soutien.

 
 
 

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